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Analyse linguistique... décalée : "Le front de l'attaque"

Photo du rédacteur: Ronald Vander MarenRonald Vander Maren

Signification :

Loin de moi l’idée de vouloir faire un affront à tous les footeux qui connaissent déjà et utilisent cette expression, mais cela ne veut strictement rien dire... du moins pas grand-chose. Néanmoins, dans le jargon footballistique, « le front de l’attaque » désigne les joueurs de la ligne la plus offensive d’une équipe de football. Parfois, cette ligne offensive n’est constituée que d’un seul joueur... à l’inverse de notre front qui compte généralement plusieurs lignes bien distinctes.

Origine :


- Je me suis laissé dire que cette expression aurait vu le jour en finale de la coupe du monde 2006, lors du match France - Italie, à la suite d’un magnifique coup de tête de Zidane... tout droit dans le sternum de Materazzi.








Zidane avait sans doute du mal avec le second degré. J’espère que ce n’est pas votre cas...

Cette attaque frontale, pour ne pas dire « attaque de front » lui valut bien évidemment un carton rouge, synonyme d’exclusion. La violence n’arrange jamais aucun problème, quel qu’il soit. Une triste fin de carrière donc pour un joueur extraordinaire qui quitta le terrain... la tête basse. Et comme si cela ne suffisait pas, la France fut finalement battue par l’Italie ... aux tirs au but.

Je ne sais pas si l’expression du « front de l’attaque » découle réellement de ce fait de match historique, mais c’est certainement de cette cruelle défaite que les français ont appris à parler de « seum » !

Et 12 après, à l’issue de la demi-finale opposant la France et la Belgique durant la coupe du monde 2018 en Russie, les français ont réussi à refiler leur seum aux belges... excepté peut-être à Kevin De Bruyne qui s’en bat ROYALEMENT les couilles !

- Plus sérieusement, le « front de l’attaque » découlerait plutôt de l’expression idiomatique de la langue française : « attaquer un problème de front ». Comme nous le savons tous, le langage des footeux n’est pas toujours au point et ce n’est pas l’ami Ribéry qui me contredira. Mais ne nous moquons pas : la « routourne » peut tourner !

Exemple :

Afin d’illustrer l'expression, retour en 1996 avec les frères Mpenza (Emile et Mbo) qui firent leur début en D1 belge au sein du très sympathique club de Mouscron (qui a malheureusement perdu son âme depuis, racheté récemment le président de Lille).

Bref, les deux frangins évoluaient comme attaquant, et constituaient ainsi le front de l’attaque des Hurlus.

Après une saison mémorable des Mpenza, ponctuée par un départ au Standard de Liège, le front de l’attaque mouscronnoise se voyait en quelque sorte « dégarni » (seconde référence à Zinedine Zidane) et les supporters mouscronnois commençaient à s’arracher les cheveux... cela ne s'invente pas !

Coïncidence ou pas, c’est un jeune du cru avec une longue tignasse (Gonzague Vandooren) qui remit peu à peu du baume au cœur de tous les sympathisants du club... et certainement un peu de gel pour éviter que ses quelques mèches rebelles ne lui retombent sur le front.

Bon, je tiens tout de même à m'excuser pour cet humour léger, mais je pense qu'au moins, le message est passé !


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